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Nom du blog :
cedric-brullon
Description du blog :

Catégorie :
Blog Poésie
Date de création :
11.11.2012
Dernière mise à jour :
11.11.2012

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aimer amour ange belle bleu bonne cadeau chez coeur dieu douceur enfant

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SOUVENIR DE CE JOUR

Publié le 11/11/2012 à 23:21 par cedric-brullon Tags : amour belle femme dieu mort fleurs ange moi

SOUVENIR DE CE JOUR

 

Un ange est passé

Lentement dans ce ciel étoilé

Il m’a tout simplement salué

Lui dont le visage m’a semblé familier

 

Et les souvenirs me sont revenus

De l’horreur de cette journée que j’ai vécu

Cette vision macabre qui me planta

Et de laquelle, mon regard ne dévia pas

 

Je restais la, incapable de réagir

Car pour la dernière fois

Tu avais décidé de souffrir

Et moi, je ne pouvais plus rien pour toi

 

A côté de ton corps agonisant

Gisais une bouteille d’alcool qui avait été ta proie

Et plusieurs boites de médicaments

Mais je n’étais pas au bout de mon effroi

 

Près de ta main droite, je vis

Le poignard que je t’avais offert peu de temps avant

Et je senti monter en moi un étrange sentiment

Qui me disait, «  ça y est elle a choisi  »

 

Et je vis ta main gauche baignant

Sur le sol, dans une flaque de sang

Qui s’écoulait de ton poignet

Que tu t’étais à plusieurs reprises entaillée

 

Et je su qu’il était trop tard

Que cette fois, je ne pourrais pas te sauver

Alors pourquoi, es ce que j’étais hagard

Devant toi, je me mis à pleurer

 

Lorsque mes larmes tombèrent sur ton visage

Tu réussis à ouvrir timidement les yeux

Et malgré le cocktail qui faisait des ravages

Tu me regarda avec un sourie radieux

 

Tu trouvas la force de prendre ma main

Et les quelques mots que tu me dis

Restèrent gravé dans ma mémoire depuis

Mais je ne peux oublier ce fameux matin

 

Tu me dis que tu étais enfin libre

Et que cela ne servait à rien de pleurer

Car ta mort n’allait pas tarder

Et que même là haut, dans ton cœur, je ne cesserai jamais de vivre

 

Avec moi, tu avais connu le bonheur

Mais aussi de sombres heures

Mais que ta mort n’est pas de ma faute

Et que dans mon cœur, tu aurais la place la plus haute

 

Tu prononças ton tout dernier «  Je t’aime » 

Avant que pour la dernière fois

Tes jolis yeux verts ne se ferment

Et moi, je restais là à côté de toi

 

Je me souviens de ce jour là

Comme si c’était hier

Et tu vois, je suis encore là

Pour prier devant cette pierre

 

Ce jour là, je t’ai fait mes adieux

Toi ma belle et tendre femme

Je t’ai remise entre les mains de dieu

Toi, la seule femme que j’aime

 

Alors repose en paix dans ton paradis

C’est pour ton souvenir que je vis

Veille sur moi, mon ange blanc

Car à toi, je pense souvent

 

Au revoir, mon amour

Je t’ai aidé jour après jour

Tant que j’ai pu en avoir la force

Mais la souffrance a été trop intense

 

J’ai séché mes pleurs

Et tous les soirs, je suis là

Pour t’apporter des fleurs

Je m’installe auprès de toi et je reste là

 

Les yeux plongés dans la lueur des étoiles filantes

Je me rappelle les bons souvenirs

Et j’attends calmement de la voir venir,

L’âme que tu as blottit dans une étoile filante

 

 

Cédric B.

Le 13/03/07



FANTOMES DE MORT

Publié le 11/11/2012 à 23:12 par cedric-brullon Tags : vie moi monde chez dieu mort

FANTOMES DE MORT 

 

Je suis le prince des ténèbres

Mon monde est noir et sanguinaire

Et sur vos corps petit terrien

Je plane comme une ombre

Mon épée vous mènera à mon sanctuaire

Et malheureusement pour vous, vous n’y pourrez rien

 

Je m’ennuie de votre bonheur

Je me ravie de votre peine

Je vous accorde ma haine

Et maintenant, je jouis de votre douleur

 

Plus votre souffrance est hilarante

Et plus ma vie est exaltante

Je vous détruirais peu à peu

Pour vous anéantir à grand feu

 

Venez me rejoindre

Les portes de mon univers sont ouvertes

Vous n’avez rien à craindre

Je n’ai jamais eu de perte

 

Ici ce n’est pas le paradis

Mais tout le monde est accueilli

Pas de discrimination à l’entrée

Pas besoin d’être sélectionné

Mais n’essayaient pas de me fuir

Car un jour, vous arriverez dans mon empire

 

A côté de moi

Votre dieu n’est qu’un gamin

Alors avec moi, ne jouait pas au malin

Car sinon, je vous ferais connaître l’effroi

 

Vous verrez vos membres trembler

Quand dans vos maisons, je descendrais

Pour jouer avec le silence

Et tester votre patience

 

Vous découvrirez le sens du mot peur

Quand je soufflerais chez vous toutes lueurs

M’amusant avec les flammes des bougies

Pour vous voir cacher sous le lit

 

Vous frissonnerez à la vue d’un cimetière

Et moi, je rirais en écoutant vos prières

Je prendrais mon pied à vous voir blêmir

A chaque grincement de portes

Et tout cela de la sorte

Pour mon simple plaisir

 

Alors accepter de jouer avec moi

Et peut être que parfois

Je ferais vœux d’abstinence

Pour apaiser vos doléances

 

 

Cédric B.

Le 25/01/07



DECHEANCE

Publié le 11/11/2012 à 21:05 par cedric-brullon Tags : vie amour fond heureux dieu mort chez bleu

DECHEANCE

 

 

Plus rien n’excite

Dans cette carcasse vide

Tout est devenu livide

Dans ce cœur en kit

 

Mais tu es parmi nous

Et là, tu te tiens debout

Mais tu es rongé de remords

Depuis le jour de sa mort

 

Une partie de toi

S’en est allé avec elle

Et tu lui es resté fidèle

Simplement égal à sa foi

 

Tu ères entre le présent et le passé

Car de ta mémoire tu ne peux effacer

Tout ces tendres et heureux souvenir

Et au fond de ton regard, on ne voit aucun avenir

 

Juste des vagues à l’âme

Qui te détruisent à petit feu

Mais tu te souviens des jours heureux

Qui ont précédé le drame

 

C’était un jour banal

Le ciel était d’un bleu azur ensorcelant

Et la journée ne s’annonçait pas si mal

De rentrer chez toi, tu étais impatient

 

Mais après une journée catastrophique

Une vue horrifique

Te glaça le sang à jamais

Et ton cœur pour toujours se trouva fermer

 

Tu réalisas qu’elle avait choisi

Et qu’à partir d’aujourd’hui

Tu serais seul le reste de ta vie

Et que plus personne ne partagera tes nuits

 

Mais ce mot sur son cœur

N’étais qu’un simple au revoir

Et qu’il fallait sécher ses pleures

Car un jour, là-haut, vous pourrez vous revoir

 

Le jour de l’enterrement, tu ne lui dis pas adieu

Juste un petit à très bientôt mon amour

Et tu lui glissas à l’oreille, je te confie à dieu

Et je viendrais te rejoindre dans quelques jours

 

Maintenant le désespoir a prit le dessus sur l’espoir

Et tu penses à elle tous les soirs

Lui demandant de te donner la force

De lutter contre cette envie féroce

 

Ou bien de t’accueillir

Au près d’elle

Car depuis son départ, tu n’as plus d’ailes

Et ton cœur ne peut plus souffrir

 

 

Cédric B.

Le 14/03/07



COMPLAINTE DE VIE

Publié le 11/11/2012 à 17:57 par cedric-brullon Tags : vie monde amour femme nuit mort

COMPLAINTE DE VIE

 

Usé par la vie

Lassé de souffrir

Tu es remplit de haine

Tes yeux perdus dans ces vastes plaines

Tu voudrais mourir

Et pouvoir succomber à ton envie

 

Ce désir macabre

De voir ce qu’il y a derrière

Et traverser cette pénombre

Et ne plus regarder en arrière

 

L’excitation du sang

Le voir couler le long de tes doigts

Et sentir la vie te quitter

Tu en avais ainsi décidé

Et plus rien ne la retient à toi

Tu t’éteins dans une mare de sang

 

Tu ne l’avais pas caché

Tu en avais même parlé

Et ouvertement

Tu avais exprimé ce sentiment

 

Tu parlais de ta mort

Comme l’on parle du beau temps,

De la pluie ou du soleil

Pour toi, c’était pareil

Et tout le monde était bien veillant

Et ne ressentais aucun remords

 

Ils t’écoutaient d’une oreille

Et sans te prêter plus d’attention

Ils ne prenaient pas au sérieux tes intentions

Et pensaient que ça partirait après une nuit de sommeil

 

Mais un jour,

Tu mis fin à ta vie éphémère

Quittant cette terre

Qui pour l’éternité vivra sans ton amour

 

Tu es parti un beau matin

Dans l’anonymat d’un sac noir

Et sans aucun états d’âme

Tu es parti le cœur chagrin

Tu as versé ton désespoir

Et balayé ta vie d’un revers de lame

 

Toi, petite femme

Toi qui est parti là haut

Pour oublier tous les blâmes

Un jour, tu as signé ta vie d’un simple mot

 

Un mot simple et fluide

« SUICIDE »

 

 

Cédric B.

Le 22/01/07

 



AMOUR CONTRARIE

Publié le 11/11/2012 à 17:48 par cedric-brullon Tags : belle vie amour homme fond heureux roman cadeau douceur pensées tendresse aimer

Roman;">AMOUR CONTRARIE

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Les infidélités de ton cœur

Au bonheur que je t’apporte

Sont très surprenantes

Il est remplit de malheur

 

Et les sentiments amoureux

Sont enfermés dans un coffre fort

Je me dis qu’ils ont tort

Car j’aimerais que nous soyons heureux

 

Ton cœur se meurt

Dans une prison de détresse

Dont les murs ont été battit

Par l’accumulation de différents malheurs

Je veux le détruire avec ma tendresse

Et que la flamme de la vie

 

S’allume de nouveaux au fond de toi

Et que tes yeux s’illuminent de joies

Le malheur qui hante tes pensées

Me remplit d’une immense tristesse

Je voudrais pouvoir effacer

De ton esprit toute cette détresse

 

Je ne sais pas de quoi

Est capable mon amour pour toi

Mais je sais que la carapace

Qui enferme ton cœur

Se fissure sous mes mains douces

Et qu’il cherche à s’éveiller au bonheur

 

La douceur de tes mains

N’a d’égale que ta beauté

Tu es remplit de générosité

Je ne connais pas notre destin

Mais tu peux lire dans mes yeux

Que ta gentillesse et ta bonté

Rendre mon cœur heureux

Beaucoup de gens sont envieux

Ils mettent en doute notre sincérité

Et ils aimeraient nous voir malheureux

 

Tu es une personne sincère

Et le verbe « mentir » est banni de ton vocabulaire

Tu es le plus beau cadeau

Que peut rêver d’avoir un homme

J’aurai aimer te rencontrer plus tôt

Mais maintenant mes yeux ont séché leurs larmes

 

Je ne veux pas te voir partir

Tu as conquis mon cœur de loup solitaire

A mes yeux , tu es la plus belle de la terre

Et tu as tout ce que je désire

 

Mon corps est sous le charme de tes caresses

Et mon âme sous celui de ta délicatesse

Je veux croire en un superbe avenir

Et vivre à deux , de magnifiques plaisirs

 

Je me suis pris au jeu de l’amour

Et je voudrais qu’il rime avec toujours

Une dernière phrase que vient de mon âme

Je t’aime , je t’aime et je t’aime

 

 

Cédric B.



ADOLESCENTE ANOREXIQUE

Publié le 11/11/2012 à 14:58 par cedric-brullon Tags : coeur roman moi bonne belle femme dieu fille soi enfant pensées
Toi, tu n’étais qu’une petite fille

Une enfant si fragile

Un mental si tendre

Un psychologique trop faible

La peur de grossir t’envahit

Et très rapidement la maladie

Que l’on appelle simplement anorexie

Gagna un duel qui s’annonçait

Pour toi perdu d’avance

L’appréhension d’être obèse

Te culpabilisa de manger

Et la simple vue de la nourriture

Te faisais fuir

Ou bien lorsque par chance

Tu te nourrissais, après

Tu n’avais qu’une seule envie

Celle d’aller te faire vomir

Et l’on te voyait dépérir au fil du temps

Mais toi, tu t’en moquais, tu te sentais bien

Tu perdais du poids à vu d’œil

Jusqu'à n’être plus que l’ombre

De toi-même

Une morte en sursis

Pourtant tu avais presque tout

Pour vivre heureuse

Mais la maladie en avait

Secrètement décidé autrement

Elle te fit frôler l’au-delà

 A plusieurs reprises

Tu réussis malgré tout

A ne pas franchir la porte

D’un autre univers qui te tendait les bras

Malheureusement pour toi,

La maladie, elle aussi

N’emprunta pas le tunnel de lumière

Mais elle resta ancré dans ta tête

Comme un bateau attaché

A son port d’amarrage

Et tu te résignas à essayer

De survivre avec elle

Car malgré tout ton courage

Et toute ta volonté

Tu n’arrivais pas à la chasser

Elle semblait plus forte que toi

Et tu baisas les bras

Tu te contentas de simple grignotage

Mais cela n’était pas suffisant

Pour que tu reprennes du poids

Et enfin retrouver une silhouette

Digne de la belle femme que tu es

Après plusieurs mois, voir des années,

Et beaucoup d’efforts associé

A une énorme combativité,

Tu réussis à bousculer la maladie

Même si elle est toujours

Présente dans ton corps et dans ta tête

Néanmoins, ton combat était inégal

Car elle amena des amies avec elle

Qui t’ont affaiblie et rendu vulnérable

Certaines étaient tout simplement

Des conséquences de l’anorexie

Et d’autres apparurent

A cause de la faiblesse de tes défenses

Certains se font des cocktails de fruits,

D’autres des cocktails d’alcools

Et certains se font même des cocktails de médicaments

Toi, tu te faisais des cocktails de maladie

A base d’anorexie,

Ajoutais y une pincée d’anémie,

Quelques touches de cancer

Pour pimenter le tout

Une bonne dose de dépression

Et pour assaisonner tout ceci

Prévoyait quelques médicaments.

Un mélange détonant

Une potion destructrice.

Mais tu as enfin réussi

A te sortir complètement de certains trucs

Tu as vaincu différents cancers

L’anorexie n’est plus un tabou,

Tu as trouvé enfin le goût des aliments

Et le plaisir des petits plats

Grâce à cela

Ton anémie devient un simple souvenir

Tu as aussi décidé de ne plus

Prendre la solution de faciliter

Quand la douleur est là,

Tu lui fais face avec courage,

Détermination et persévérance

Tu as enfin mis les cachets au placard

Tu as commencé à gagner du terrain

Sur ton combat face à la dépression

Et avec mon aide et mon soutien,

Nous lui ferons connaître la défaite

Mais celles qui sont les plus dures

A surmonter malgré tout,

Se sont les visions, les pensées suicidaires

Et le désir d’automutilation.

Elles sont les plus soucieuses

Et surtout les plus angoissantes

Car les visions, on ne peut les imaginer

Qu’au travers de tes dires

Mais pour les comprendre complètement

Il faut les avoir soi-même.

Moi, je ne peux que les imaginer

Mais avec le temps, je commence

A saisir ce que tu peux ressentir

Quand elle apparaisse.

Tes pensées suicidaires sont liées à la dépression

Mais elle sont moins présentes et surtout

Moins féroces qu’elles ont été auparavant,

Elles sont les conséquences du mal être

Qui t’as hanté pendant des années.

Elles étaient les compagnes favorites

De l’automutilation

Et de la fascination que tu as

Pour la vue du sang.

Mais tout ceci, je le souhaite

Et je le demande à dieu

Tel un service à te rendre,

Ne sera bientôt plus que des souvenirs

Que tu laisseras derrière toi

Avec tout ton passé tortueux.

 

 

Cédric B.

Le 19 et 20/09/06



ABSENCE

Publié le 11/11/2012 à 14:51 par cedric-brullon Tags : moi monde

 

Une journée commence

Et mon être est parcouru de frisson

Mon cœur est alors en prison

Dont la clé est le poids de ton absence

 

Quand je suis loin de toi

Ma plume est sans voie

Son encre est sèche

Et mes pages restent blanches

 

Mes paroles se perdent dans l’ennui

Et le silence remplace les bruits

Mes yeux s’égarent dans le néant

Et je ne suis que l’ombre d’un géant

 

Le blues se substitut à la joie

Et mon âme devient vagabonde

Je ne suis qu’un corps vide

Quand je suis loin de toi

 

Quand tu est loin de moi

Ton cœur est remplit de tristesse

Ton cœur n’est plus en émoi

Et tes yeux trahissent ta détresse

 

Tu te réfugie dans un autre monde

Un univers que toi seul connais

Dans un irréel presque parfait

Dans lequel il n’y a pas de vide

 

Quand enfin je reviens à toi

Tout redeviens romance

Quand je suis avec toi

J’oublie toutes mes offenses

         Cédric

Le 10/08/06