Nom du blog :
cedric-brullon
Description du blog :
Catégorie :
Blog Poésie
Date de création :
11.11.2012
Dernière mise à jour :
11.11.2012
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Derniers commentairesje ne t'ai pas attendu désolée tu préfère rester avec une folle libre à toi
Par Anonyme , le 27.03.2016
viré de tin facebook après tant d'années et cette confiance que je t'avais accordé très très déçu http://shali
Par shalimar80, le 16.04.2014
DECHEANCE
Plus rien n’excite
Dans cette carcasse vide
Tout est devenu livide
Dans ce cœur en kit
Mais tu es parmi nous
Et là, tu te tiens debout
Mais tu es rongé de remords
Depuis le jour de sa mort
Une partie de toi
S’en est allé avec elle
Et tu lui es resté fidèle
Simplement égal à sa foi
Tu ères entre le présent et le passé
Car de ta mémoire tu ne peux effacer
Tout ces tendres et heureux souvenir
Et au fond de ton regard, on ne voit aucun avenir
Juste des vagues à l’âme
Qui te détruisent à petit feu
Mais tu te souviens des jours heureux
Qui ont précédé le drame
C’était un jour banal
Le ciel était d’un bleu azur ensorcelant
Et la journée ne s’annonçait pas si mal
De rentrer chez toi, tu étais impatient
Mais après une journée catastrophique
Une vue horrifique
Te glaça le sang à jamais
Et ton cœur pour toujours se trouva fermer
Tu réalisas qu’elle avait choisi
Et qu’à partir d’aujourd’hui
Tu serais seul le reste de ta vie
Et que plus personne ne partagera tes nuits
Mais ce mot sur son cœur
N’étais qu’un simple au revoir
Et qu’il fallait sécher ses pleures
Car un jour, là-haut, vous pourrez vous revoir
Le jour de l’enterrement, tu ne lui dis pas adieu
Juste un petit à très bientôt mon amour
Et tu lui glissas à l’oreille, je te confie à dieu
Et je viendrais te rejoindre dans quelques jours
Maintenant le désespoir a prit le dessus sur l’espoir
Et tu penses à elle tous les soirs
Lui demandant de te donner la force
De lutter contre cette envie féroce
Ou bien de t’accueillir
Au près d’elle
Car depuis son départ, tu n’as plus d’ailes
Et ton cœur ne peut plus souffrir
Cédric B.
Le 14/03/07
Une enfant si fragile
Un mental si tendre
Un psychologique trop faible
La peur de grossir t’envahit
Et très rapidement la maladie
Que l’on appelle simplement anorexie
Gagna un duel qui s’annonçait
Pour toi perdu d’avance
L’appréhension d’être obèse
Te culpabilisa de manger
Et la simple vue de la nourriture
Te faisais fuir
Ou bien lorsque par chance
Tu te nourrissais, après
Tu n’avais qu’une seule envie
Celle d’aller te faire vomir
Et l’on te voyait dépérir au fil du temps
Mais toi, tu t’en moquais, tu te sentais bien
Tu perdais du poids à vu d’œil
Jusqu'à n’être plus que l’ombre
De toi-même
Une morte en sursis
Pourtant tu avais presque tout
Pour vivre heureuse
Mais la maladie en avait
Secrètement décidé autrement
Elle te fit frôler l’au-delà
A plusieurs reprises
Tu réussis malgré tout
A ne pas franchir la porte
D’un autre univers qui te tendait les bras
Malheureusement pour toi,
La maladie, elle aussi
N’emprunta pas le tunnel de lumière
Mais elle resta ancré dans ta tête
Comme un bateau attaché
A son port d’amarrage
Et tu te résignas à essayer
De survivre avec elle
Car malgré tout ton courage
Et toute ta volonté
Tu n’arrivais pas à la chasser
Elle semblait plus forte que toi
Et tu baisas les bras
Tu te contentas de simple grignotage
Mais cela n’était pas suffisant
Pour que tu reprennes du poids
Et enfin retrouver une silhouette
Digne de la belle femme que tu es
Après plusieurs mois, voir des années,
Et beaucoup d’efforts associé
A une énorme combativité,
Tu réussis à bousculer la maladie
Même si elle est toujours
Présente dans ton corps et dans ta tête
Néanmoins, ton combat était inégal
Car elle amena des amies avec elle
Qui t’ont affaiblie et rendu vulnérable
Certaines étaient tout simplement
Des conséquences de l’anorexie
Et d’autres apparurent
A cause de la faiblesse de tes défenses
Certains se font des cocktails de fruits,
D’autres des cocktails d’alcools
Et certains se font même des cocktails de médicaments
Toi, tu te faisais des cocktails de maladie
A base d’anorexie,
Ajoutais y une pincée d’anémie,
Quelques touches de cancer
Pour pimenter le tout
Une bonne dose de dépression
Et pour assaisonner tout ceci
Prévoyait quelques médicaments.
Un mélange détonant
Une potion destructrice.
Mais tu as enfin réussi
A te sortir complètement de certains trucs
Tu as vaincu différents cancers
L’anorexie n’est plus un tabou,
Tu as trouvé enfin le goût des aliments
Et le plaisir des petits plats
Grâce à cela
Ton anémie devient un simple souvenir
Tu as aussi décidé de ne plus
Prendre la solution de faciliter
Quand la douleur est là,
Tu lui fais face avec courage,
Détermination et persévérance
Tu as enfin mis les cachets au placard
Tu as commencé à gagner du terrain
Sur ton combat face à la dépression
Et avec mon aide et mon soutien,
Nous lui ferons connaître la défaite
Mais celles qui sont les plus dures
A surmonter malgré tout,
Se sont les visions, les pensées suicidaires
Et le désir d’automutilation.
Elles sont les plus soucieuses
Et surtout les plus angoissantes
Car les visions, on ne peut les imaginer
Qu’au travers de tes dires
Mais pour les comprendre complètement
Il faut les avoir soi-même.
Moi, je ne peux que les imaginer
Mais avec le temps, je commence
A saisir ce que tu peux ressentir
Quand elle apparaisse.
Tes pensées suicidaires sont liées à la dépression
Mais elle sont moins présentes et surtout
Moins féroces qu’elles ont été auparavant,
Elles sont les conséquences du mal être
Qui t’as hanté pendant des années.
Elles étaient les compagnes favorites
De l’automutilation
Et de la fascination que tu as
Pour la vue du sang.
Mais tout ceci, je le souhaite
Et je le demande à dieu
Tel un service à te rendre,
Ne sera bientôt plus que des souvenirs
Que tu laisseras derrière toi
Avec tout ton passé tortueux.
Cédric B.
Le 19 et 20/09/06