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Nom du blog :
cedric-brullon
Description du blog :

Catégorie :
Blog Poésie
Date de création :
11.11.2012
Dernière mise à jour :
11.11.2012

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2007

DECHEANCE

Publié le 11/11/2012 à 21:05 par cedric-brullon Tags : vie amour fond heureux dieu mort chez bleu

DECHEANCE

 

 

Plus rien n’excite

Dans cette carcasse vide

Tout est devenu livide

Dans ce cœur en kit

 

Mais tu es parmi nous

Et là, tu te tiens debout

Mais tu es rongé de remords

Depuis le jour de sa mort

 

Une partie de toi

S’en est allé avec elle

Et tu lui es resté fidèle

Simplement égal à sa foi

 

Tu ères entre le présent et le passé

Car de ta mémoire tu ne peux effacer

Tout ces tendres et heureux souvenir

Et au fond de ton regard, on ne voit aucun avenir

 

Juste des vagues à l’âme

Qui te détruisent à petit feu

Mais tu te souviens des jours heureux

Qui ont précédé le drame

 

C’était un jour banal

Le ciel était d’un bleu azur ensorcelant

Et la journée ne s’annonçait pas si mal

De rentrer chez toi, tu étais impatient

 

Mais après une journée catastrophique

Une vue horrifique

Te glaça le sang à jamais

Et ton cœur pour toujours se trouva fermer

 

Tu réalisas qu’elle avait choisi

Et qu’à partir d’aujourd’hui

Tu serais seul le reste de ta vie

Et que plus personne ne partagera tes nuits

 

Mais ce mot sur son cœur

N’étais qu’un simple au revoir

Et qu’il fallait sécher ses pleures

Car un jour, là-haut, vous pourrez vous revoir

 

Le jour de l’enterrement, tu ne lui dis pas adieu

Juste un petit à très bientôt mon amour

Et tu lui glissas à l’oreille, je te confie à dieu

Et je viendrais te rejoindre dans quelques jours

 

Maintenant le désespoir a prit le dessus sur l’espoir

Et tu penses à elle tous les soirs

Lui demandant de te donner la force

De lutter contre cette envie féroce

 

Ou bien de t’accueillir

Au près d’elle

Car depuis son départ, tu n’as plus d’ailes

Et ton cœur ne peut plus souffrir

 

 

Cédric B.

Le 14/03/07



ADOLESCENTE ANOREXIQUE

Publié le 11/11/2012 à 14:58 par cedric-brullon Tags : coeur roman moi bonne belle femme dieu fille soi enfant pensées
Toi, tu n’étais qu’une petite fille

Une enfant si fragile

Un mental si tendre

Un psychologique trop faible

La peur de grossir t’envahit

Et très rapidement la maladie

Que l’on appelle simplement anorexie

Gagna un duel qui s’annonçait

Pour toi perdu d’avance

L’appréhension d’être obèse

Te culpabilisa de manger

Et la simple vue de la nourriture

Te faisais fuir

Ou bien lorsque par chance

Tu te nourrissais, après

Tu n’avais qu’une seule envie

Celle d’aller te faire vomir

Et l’on te voyait dépérir au fil du temps

Mais toi, tu t’en moquais, tu te sentais bien

Tu perdais du poids à vu d’œil

Jusqu'à n’être plus que l’ombre

De toi-même

Une morte en sursis

Pourtant tu avais presque tout

Pour vivre heureuse

Mais la maladie en avait

Secrètement décidé autrement

Elle te fit frôler l’au-delà

 A plusieurs reprises

Tu réussis malgré tout

A ne pas franchir la porte

D’un autre univers qui te tendait les bras

Malheureusement pour toi,

La maladie, elle aussi

N’emprunta pas le tunnel de lumière

Mais elle resta ancré dans ta tête

Comme un bateau attaché

A son port d’amarrage

Et tu te résignas à essayer

De survivre avec elle

Car malgré tout ton courage

Et toute ta volonté

Tu n’arrivais pas à la chasser

Elle semblait plus forte que toi

Et tu baisas les bras

Tu te contentas de simple grignotage

Mais cela n’était pas suffisant

Pour que tu reprennes du poids

Et enfin retrouver une silhouette

Digne de la belle femme que tu es

Après plusieurs mois, voir des années,

Et beaucoup d’efforts associé

A une énorme combativité,

Tu réussis à bousculer la maladie

Même si elle est toujours

Présente dans ton corps et dans ta tête

Néanmoins, ton combat était inégal

Car elle amena des amies avec elle

Qui t’ont affaiblie et rendu vulnérable

Certaines étaient tout simplement

Des conséquences de l’anorexie

Et d’autres apparurent

A cause de la faiblesse de tes défenses

Certains se font des cocktails de fruits,

D’autres des cocktails d’alcools

Et certains se font même des cocktails de médicaments

Toi, tu te faisais des cocktails de maladie

A base d’anorexie,

Ajoutais y une pincée d’anémie,

Quelques touches de cancer

Pour pimenter le tout

Une bonne dose de dépression

Et pour assaisonner tout ceci

Prévoyait quelques médicaments.

Un mélange détonant

Une potion destructrice.

Mais tu as enfin réussi

A te sortir complètement de certains trucs

Tu as vaincu différents cancers

L’anorexie n’est plus un tabou,

Tu as trouvé enfin le goût des aliments

Et le plaisir des petits plats

Grâce à cela

Ton anémie devient un simple souvenir

Tu as aussi décidé de ne plus

Prendre la solution de faciliter

Quand la douleur est là,

Tu lui fais face avec courage,

Détermination et persévérance

Tu as enfin mis les cachets au placard

Tu as commencé à gagner du terrain

Sur ton combat face à la dépression

Et avec mon aide et mon soutien,

Nous lui ferons connaître la défaite

Mais celles qui sont les plus dures

A surmonter malgré tout,

Se sont les visions, les pensées suicidaires

Et le désir d’automutilation.

Elles sont les plus soucieuses

Et surtout les plus angoissantes

Car les visions, on ne peut les imaginer

Qu’au travers de tes dires

Mais pour les comprendre complètement

Il faut les avoir soi-même.

Moi, je ne peux que les imaginer

Mais avec le temps, je commence

A saisir ce que tu peux ressentir

Quand elle apparaisse.

Tes pensées suicidaires sont liées à la dépression

Mais elle sont moins présentes et surtout

Moins féroces qu’elles ont été auparavant,

Elles sont les conséquences du mal être

Qui t’as hanté pendant des années.

Elles étaient les compagnes favorites

De l’automutilation

Et de la fascination que tu as

Pour la vue du sang.

Mais tout ceci, je le souhaite

Et je le demande à dieu

Tel un service à te rendre,

Ne sera bientôt plus que des souvenirs

Que tu laisseras derrière toi

Avec tout ton passé tortueux.

 

 

Cédric B.

Le 19 et 20/09/06