A propos de ce blog

Nom du blog :
cedric-brullon
Description du blog :

Catégorie :
Blog Poésie
Date de création :
11.11.2012
Dernière mise à jour :
11.11.2012

RSS

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· NOIRE (3)
· 2006 (2)
· 2007 (2)
· 2008 (0)
· 2009 (0)
· 2010 (0)
· 2011 (0)
· 2012 (0)

Navigation

Accueil
Gérer mon blog
Créer un blog
Livre d'or cedric-brullon
Contactez-moi !
Faites passer mon Blog !

Blogs et sites préférés

· shalimar80


Statistiques 7 articles


Thèmes

aimer amour ange belle bleu bonne cadeau chez coeur dieu douceur enfant

Derniers commentaires Recherche

NOIRE

SOUVENIR DE CE JOUR

Publié le 11/11/2012 à 23:21 par cedric-brullon Tags : amour belle femme dieu mort fleurs ange moi

SOUVENIR DE CE JOUR

 

Un ange est passé

Lentement dans ce ciel étoilé

Il m’a tout simplement salué

Lui dont le visage m’a semblé familier

 

Et les souvenirs me sont revenus

De l’horreur de cette journée que j’ai vécu

Cette vision macabre qui me planta

Et de laquelle, mon regard ne dévia pas

 

Je restais la, incapable de réagir

Car pour la dernière fois

Tu avais décidé de souffrir

Et moi, je ne pouvais plus rien pour toi

 

A côté de ton corps agonisant

Gisais une bouteille d’alcool qui avait été ta proie

Et plusieurs boites de médicaments

Mais je n’étais pas au bout de mon effroi

 

Près de ta main droite, je vis

Le poignard que je t’avais offert peu de temps avant

Et je senti monter en moi un étrange sentiment

Qui me disait, «  ça y est elle a choisi  »

 

Et je vis ta main gauche baignant

Sur le sol, dans une flaque de sang

Qui s’écoulait de ton poignet

Que tu t’étais à plusieurs reprises entaillée

 

Et je su qu’il était trop tard

Que cette fois, je ne pourrais pas te sauver

Alors pourquoi, es ce que j’étais hagard

Devant toi, je me mis à pleurer

 

Lorsque mes larmes tombèrent sur ton visage

Tu réussis à ouvrir timidement les yeux

Et malgré le cocktail qui faisait des ravages

Tu me regarda avec un sourie radieux

 

Tu trouvas la force de prendre ma main

Et les quelques mots que tu me dis

Restèrent gravé dans ma mémoire depuis

Mais je ne peux oublier ce fameux matin

 

Tu me dis que tu étais enfin libre

Et que cela ne servait à rien de pleurer

Car ta mort n’allait pas tarder

Et que même là haut, dans ton cœur, je ne cesserai jamais de vivre

 

Avec moi, tu avais connu le bonheur

Mais aussi de sombres heures

Mais que ta mort n’est pas de ma faute

Et que dans mon cœur, tu aurais la place la plus haute

 

Tu prononças ton tout dernier «  Je t’aime » 

Avant que pour la dernière fois

Tes jolis yeux verts ne se ferment

Et moi, je restais là à côté de toi

 

Je me souviens de ce jour là

Comme si c’était hier

Et tu vois, je suis encore là

Pour prier devant cette pierre

 

Ce jour là, je t’ai fait mes adieux

Toi ma belle et tendre femme

Je t’ai remise entre les mains de dieu

Toi, la seule femme que j’aime

 

Alors repose en paix dans ton paradis

C’est pour ton souvenir que je vis

Veille sur moi, mon ange blanc

Car à toi, je pense souvent

 

Au revoir, mon amour

Je t’ai aidé jour après jour

Tant que j’ai pu en avoir la force

Mais la souffrance a été trop intense

 

J’ai séché mes pleurs

Et tous les soirs, je suis là

Pour t’apporter des fleurs

Je m’installe auprès de toi et je reste là

 

Les yeux plongés dans la lueur des étoiles filantes

Je me rappelle les bons souvenirs

Et j’attends calmement de la voir venir,

L’âme que tu as blottit dans une étoile filante

 

 

Cédric B.

Le 13/03/07



FANTOMES DE MORT

Publié le 11/11/2012 à 23:12 par cedric-brullon Tags : vie moi monde chez dieu mort

FANTOMES DE MORT 

 

Je suis le prince des ténèbres

Mon monde est noir et sanguinaire

Et sur vos corps petit terrien

Je plane comme une ombre

Mon épée vous mènera à mon sanctuaire

Et malheureusement pour vous, vous n’y pourrez rien

 

Je m’ennuie de votre bonheur

Je me ravie de votre peine

Je vous accorde ma haine

Et maintenant, je jouis de votre douleur

 

Plus votre souffrance est hilarante

Et plus ma vie est exaltante

Je vous détruirais peu à peu

Pour vous anéantir à grand feu

 

Venez me rejoindre

Les portes de mon univers sont ouvertes

Vous n’avez rien à craindre

Je n’ai jamais eu de perte

 

Ici ce n’est pas le paradis

Mais tout le monde est accueilli

Pas de discrimination à l’entrée

Pas besoin d’être sélectionné

Mais n’essayaient pas de me fuir

Car un jour, vous arriverez dans mon empire

 

A côté de moi

Votre dieu n’est qu’un gamin

Alors avec moi, ne jouait pas au malin

Car sinon, je vous ferais connaître l’effroi

 

Vous verrez vos membres trembler

Quand dans vos maisons, je descendrais

Pour jouer avec le silence

Et tester votre patience

 

Vous découvrirez le sens du mot peur

Quand je soufflerais chez vous toutes lueurs

M’amusant avec les flammes des bougies

Pour vous voir cacher sous le lit

 

Vous frissonnerez à la vue d’un cimetière

Et moi, je rirais en écoutant vos prières

Je prendrais mon pied à vous voir blêmir

A chaque grincement de portes

Et tout cela de la sorte

Pour mon simple plaisir

 

Alors accepter de jouer avec moi

Et peut être que parfois

Je ferais vœux d’abstinence

Pour apaiser vos doléances

 

 

Cédric B.

Le 25/01/07



COMPLAINTE DE VIE

Publié le 11/11/2012 à 17:57 par cedric-brullon Tags : vie monde amour femme nuit mort

COMPLAINTE DE VIE

 

Usé par la vie

Lassé de souffrir

Tu es remplit de haine

Tes yeux perdus dans ces vastes plaines

Tu voudrais mourir

Et pouvoir succomber à ton envie

 

Ce désir macabre

De voir ce qu’il y a derrière

Et traverser cette pénombre

Et ne plus regarder en arrière

 

L’excitation du sang

Le voir couler le long de tes doigts

Et sentir la vie te quitter

Tu en avais ainsi décidé

Et plus rien ne la retient à toi

Tu t’éteins dans une mare de sang

 

Tu ne l’avais pas caché

Tu en avais même parlé

Et ouvertement

Tu avais exprimé ce sentiment

 

Tu parlais de ta mort

Comme l’on parle du beau temps,

De la pluie ou du soleil

Pour toi, c’était pareil

Et tout le monde était bien veillant

Et ne ressentais aucun remords

 

Ils t’écoutaient d’une oreille

Et sans te prêter plus d’attention

Ils ne prenaient pas au sérieux tes intentions

Et pensaient que ça partirait après une nuit de sommeil

 

Mais un jour,

Tu mis fin à ta vie éphémère

Quittant cette terre

Qui pour l’éternité vivra sans ton amour

 

Tu es parti un beau matin

Dans l’anonymat d’un sac noir

Et sans aucun états d’âme

Tu es parti le cœur chagrin

Tu as versé ton désespoir

Et balayé ta vie d’un revers de lame

 

Toi, petite femme

Toi qui est parti là haut

Pour oublier tous les blâmes

Un jour, tu as signé ta vie d’un simple mot

 

Un mot simple et fluide

« SUICIDE »

 

 

Cédric B.

Le 22/01/07