Nom du blog :
cedric-brullon
Description du blog :
Catégorie :
Blog Poésie
Date de création :
11.11.2012
Dernière mise à jour :
11.11.2012
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Derniers commentairesje ne t'ai pas attendu désolée tu préfère rester avec une folle libre à toi
Par Anonyme , le 27.03.2016
viré de tin facebook après tant d'années et cette confiance que je t'avais accordé très très déçu http://shali
Par shalimar80, le 16.04.2014
SOUVENIR DE CE JOUR
Un ange est passé
Lentement dans ce ciel étoilé
Il m’a tout simplement salué
Lui dont le visage m’a semblé familier
Et les souvenirs me sont revenus
De l’horreur de cette journée que j’ai vécu
Cette vision macabre qui me planta
Et de laquelle, mon regard ne dévia pas
Je restais la, incapable de réagir
Car pour la dernière fois
Tu avais décidé de souffrir
Et moi, je ne pouvais plus rien pour toi
A côté de ton corps agonisant
Gisais une bouteille d’alcool qui avait été ta proie
Et plusieurs boites de médicaments
Mais je n’étais pas au bout de mon effroi
Près de ta main droite, je vis
Le poignard que je t’avais offert peu de temps avant
Et je senti monter en moi un étrange sentiment
Qui me disait, « ça y est elle a choisi »
Et je vis ta main gauche baignant
Sur le sol, dans une flaque de sang
Qui s’écoulait de ton poignet
Que tu t’étais à plusieurs reprises entaillée
Et je su qu’il était trop tard
Que cette fois, je ne pourrais pas te sauver
Alors pourquoi, es ce que j’étais hagard
Devant toi, je me mis à pleurer
Lorsque mes larmes tombèrent sur ton visage
Tu réussis à ouvrir timidement les yeux
Et malgré le cocktail qui faisait des ravages
Tu me regarda avec un sourie radieux
Tu trouvas la force de prendre ma main
Et les quelques mots que tu me dis
Restèrent gravé dans ma mémoire depuis
Mais je ne peux oublier ce fameux matin
Tu me dis que tu étais enfin libre
Et que cela ne servait à rien de pleurer
Car ta mort n’allait pas tarder
Et que même là haut, dans ton cœur, je ne cesserai jamais de vivre
Avec moi, tu avais connu le bonheur
Mais aussi de sombres heures
Mais que ta mort n’est pas de ma faute
Et que dans mon cœur, tu aurais la place la plus haute
Tu prononças ton tout dernier « Je t’aime »
Avant que pour la dernière fois
Tes jolis yeux verts ne se ferment
Et moi, je restais là à côté de toi
Je me souviens de ce jour là
Comme si c’était hier
Et tu vois, je suis encore là
Pour prier devant cette pierre
Ce jour là, je t’ai fait mes adieux
Toi ma belle et tendre femme
Je t’ai remise entre les mains de dieu
Toi, la seule femme que j’aime
Alors repose en paix dans ton paradis
C’est pour ton souvenir que je vis
Veille sur moi, mon ange blanc
Car à toi, je pense souvent
Au revoir, mon amour
Je t’ai aidé jour après jour
Tant que j’ai pu en avoir la force
Mais la souffrance a été trop intense
J’ai séché mes pleurs
Et tous les soirs, je suis là
Pour t’apporter des fleurs
Je m’installe auprès de toi et je reste là
Les yeux plongés dans la lueur des étoiles filantes
Je me rappelle les bons souvenirs
Et j’attends calmement de la voir venir,
L’âme que tu as blottit dans une étoile filante
Cédric B.
Le 13/03/07
FANTOMES DE MORT
Je suis le prince des ténèbres
Mon monde est noir et sanguinaire
Et sur vos corps petit terrien
Je plane comme une ombre
Mon épée vous mènera à mon sanctuaire
Et malheureusement pour vous, vous n’y pourrez rien
Je m’ennuie de votre bonheur
Je me ravie de votre peine
Je vous accorde ma haine
Et maintenant, je jouis de votre douleur
Plus votre souffrance est hilarante
Et plus ma vie est exaltante
Je vous détruirais peu à peu
Pour vous anéantir à grand feu
Venez me rejoindre
Les portes de mon univers sont ouvertes
Vous n’avez rien à craindre
Je n’ai jamais eu de perte
Ici ce n’est pas le paradis
Mais tout le monde est accueilli
Pas de discrimination à l’entrée
Pas besoin d’être sélectionné
Mais n’essayaient pas de me fuir
Car un jour, vous arriverez dans mon empire
A côté de moi
Votre dieu n’est qu’un gamin
Alors avec moi, ne jouait pas au malin
Car sinon, je vous ferais connaître l’effroi
Vous verrez vos membres trembler
Quand dans vos maisons, je descendrais
Pour jouer avec le silence
Et tester votre patience
Vous découvrirez le sens du mot peur
Quand je soufflerais chez vous toutes lueurs
M’amusant avec les flammes des bougies
Pour vous voir cacher sous le lit
Vous frissonnerez à la vue d’un cimetière
Et moi, je rirais en écoutant vos prières
Je prendrais mon pied à vous voir blêmir
A chaque grincement de portes
Et tout cela de la sorte
Pour mon simple plaisir
Alors accepter de jouer avec moi
Et peut être que parfois
Je ferais vœux d’abstinence
Pour apaiser vos doléances
Cédric B.
Le 25/01/07
COMPLAINTE DE VIE
Usé par la vie
Lassé de souffrir
Tu es remplit de haine
Tes yeux perdus dans ces vastes plaines
Tu voudrais mourir
Et pouvoir succomber à ton envie
Ce désir macabre
De voir ce qu’il y a derrière
Et traverser cette pénombre
Et ne plus regarder en arrière
L’excitation du sang
Le voir couler le long de tes doigts
Et sentir la vie te quitter
Tu en avais ainsi décidé
Et plus rien ne la retient à toi
Tu t’éteins dans une mare de sang
Tu ne l’avais pas caché
Tu en avais même parlé
Et ouvertement
Tu avais exprimé ce sentiment
Tu parlais de ta mort
Comme l’on parle du beau temps,
De la pluie ou du soleil
Pour toi, c’était pareil
Et tout le monde était bien veillant
Et ne ressentais aucun remords
Ils t’écoutaient d’une oreille
Et sans te prêter plus d’attention
Ils ne prenaient pas au sérieux tes intentions
Et pensaient que ça partirait après une nuit de sommeil
Mais un jour,
Tu mis fin à ta vie éphémère
Quittant cette terre
Qui pour l’éternité vivra sans ton amour
Tu es parti un beau matin
Dans l’anonymat d’un sac noir
Et sans aucun états d’âme
Tu es parti le cœur chagrin
Tu as versé ton désespoir
Et balayé ta vie d’un revers de lame
Toi, petite femme
Toi qui est parti là haut
Pour oublier tous les blâmes
Un jour, tu as signé ta vie d’un simple mot
Un mot simple et fluide
« SUICIDE »
Cédric B.
Le 22/01/07